TOULOUSE Borderouge et TOURNEFEUILLE

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30237
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Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
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P'tit déjeuner le dimanche 15 décembre à 10h à Utopia Borderouge, rencontre avec la SAS COOP QUI VIVRA BÉRAT. On regarde le film qui a donné son nom à l'association A LA VIE À LA MORT et on cause en pique-niquant dans le hall du ciné, en mettant en commun toutes les bonnes choses que nous aurons et vous aurez préparées.

À LA VIE, À LA MORT !

Robert GUEDIGUIAN - France 1995 1h40mn - avec Ariane Ascaride, Jacques Boudet, Jean-Pierre Daroussin, Jacques Gamblin, Gérard Meylan, Pascale Roberts (l'occasion d'un petit hommage), Laetitia Pesenti, Jacques Pieiller... Scénario de Jean-Louis Milesi et Robert Guédiguian.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

À LA VIE, À LA MORT !Ça commence sur l'air du Beau Danube bleu… odyssée d'un espace ravagé par une zone commerciale qui brille de tous ses feux… magie du soir qui tombe. C'est le sud, c'est Marseille, la rocaille des calanques, les maisons basses et pauvres, presque des cabanons. D'un côté : la mer, d'un bleu si transparent qu'on ne sait pas comment la dire. On en devine le parfum, on la respire. De l'autre côté : le complexe pétrochimique, les cheminées, les containers des raffineries, la nature mise à sac. Entre les deux, Le Perroquet bleu, mieux qu'un cabaret, un havre, un point d'ancrage, on vient s'y réchauffer le cœur, on y tape le carton, on s'enfile quelques pastagas, et quand Joséfa se déshabille, on fond de tendresse devant son cul dont José prétend qu'il est le plus beau de la terre…
Rien de petit ici, rien de mesquin, l'air du large a un parfum de tolérance, d'acceptation profonde des autres. Et cette vie qui pourrait sembler galère, s'ils acceptent sans rechigner qu'elle les malmène, les bouscule… c'est qu'ils aiment jusqu'à ses meurtrissures. Ils ont la conscience très profonde qu'on n'a pas inventé mieux que la vie : c'est elle qu'ils aiment encore en aimant les autres. Tous ces sentiments forts ont tissé de l'un à l'autre des liens indélébiles. Ils sont vulnérables à la souffrance, mais la contrepartie en est qu'ils sont aussi parfaitement perméables au moindre moment de bonheur… Un des plus beaux films de Robert Guédiguian.

Un vrai conte de Noël… Le vent souffle dehors, il fait friscouille,la pluie fouette les vitres, le feu crépite et la mélodie douce d'un luth vient nous réchauffer l'âme… Approchez, approchez de la cheminée d'Utopia qu'on vous conte une belle histoire, une histoire à faire rêver les plus grincheux d'entre vous, combler les optimistes qui pourraient trouver là confirmation qu'ils ont raison de l'être… optimistes ! Approchez spectateurs adorés car cette histoire pourrait bien vous concerner aussi demain, après demain… ou peut-être même tout de suite ?

Il était une fois… Une idée un peu folle lancée par un édito dans la gazette d'Utopia : Et si on vivait tous ensemble ?… Devenus des têtes chenues, des grisons… les fondateurs d'Utopia et une soixantaine de spectateurs s'interrogeaient ce dimanche matin lumineux de juillet 2018 après le film éponyme de Stéphane Robelin : allions nous accepter passivement l'horrible destin que notre époque réserve à ses vieux chnoques ? Ou allions nous ferrailler jusqu'au crépuscule de nos vies, vidant notre carquois jusqu'à sa dernière flèche, retranchés tous ensemble, (tous ensemble !) dans un château de rêve qui abriterait nos ultimes combats, vivant sans temps morts, jouissant sans entraves…
Quoi ? Que dites vous ? Utopiques ?… vous me la baillez belle mon cher : on aurait donc tété le bon lait des enragés de 68 en vain et on se résoudrait à ne plus prendre nos rêves pour des réalités ?… que nenni !
Donc, un été passa, puis un automne, l'hiver vint… et le petit groupe s'accrochait à cette drôle d'idée qui ne cessait de voleter comme papillon dans les têtes : on visita des domaines, des châteaux, des vieilles fermes… on s'essayait à faire comme si… on se reniflait, on se faisait des petits gâteaux, on s'engueulait un peu… on se retrouvait des jours et des week-ends entiers…
Et puis un jour est venu, couleur d'orange, un jour de feuillages au front… et ce fut la révélation : le domaine de la Ménardière à Bérat, son parc, ses écuries, ses dépendances, sa vue imprenable sur les sommets enneigés d'Ariège s'est imposé comme une évidence : c'était là qu'il fallait passer aux actes…
Monsieur le Comte de R, baron de S et son adorable épouse… nous reçurent avec beaucoup d'amabilité et de grâce, offrirent petits fours et café, seuls au coin de l'âtre, dans cette maison qu'ils avaient tant aimée, devenue désormais trop grande pour eux. Leur grande famille s'étant éparpillée, croissant et se multipliant aux quatre coins de France et de Navarre, il leur fallait se résoudre à la céder pour rejoindre un havre plus modeste. Ils étaient bien un peu inquiets : cette quinzaine d'allumés – dont les possessions et rentes semblaient très inégales, qui n'entendaient rien aux affaires, ne sachant même pas ce qu'est un compte courant d'associé… – seraient ils capables, mettant leur enthousiasme et moyens en commun, de convaincre une banque, institution que l'on sait d'ordinaire si peu sensible à l'humain et aux utopies économiquement incertaines, de leur prêter les moyens d'arriver avant la date fatale du 31 juillet 2019 à signer par devant notaire le parchemin qui signifiait leur acquisition du domaine ?… Il y eut du suspense, des nuits d'insomnie, des interrogations, chacun explora ses fonds de poches…
Et là !… dans le sillage de Florent, Sophie, Valérie, Fabrice… ardents chevaliers de l'économie coopérative, déboulèrent sur leurs grands chevaux blancs : le Crédit coopératif serait à nos côtés dans cette folle épopée, pourfendant ainsi les préjugés qui prétendent qu'on ne prête qu'aux riches et à ceux qui rentrent dans les codes de l'économie de marché si chère à nos premiers de cordée.
On calcula, on étudia, on prévisionna avec notre ange gardien d'expert comptable qui disserta longuement avec Cécile et Danièle, deux juristes hors pair… qui, ensemble nous aidèrent à finaliser des statuts de SAS Coopérative…
Le verdict de la commission parisienne du Crédit Coop tomba dans la chaleur torride du mois d'août : le prêt était accordé avec les félicitations du jury et nous allions pouvoir nous préparer à signer l'acte définitif… Ce qui fut fait avec émotion et grande cérémonie le 16 octobre de l'an de grâce 2019, sous l'œil vigilant d'un notaire plein d'humour. Mais si, mais si, les notaires, ont souvent de l'humour.
On rêve encore que, dans sa grande bienveillance, Monsieur le Comte–Baron, se concertant avec madame, ira jusqu'à nous accorder le bout de terre complémentaire qui nous permettrait de peaufiner notre joli rêve et d'y adjoindre un jardin potager extraordinaire où les canards parleraient anglais en remuant leur derrière, où les oiseaux tiendraient buffet… en chantant « bien l'bonjour Monsieur Trenet… »

Appel à foule… La Ménardière est une belle propriété de plus de deux hectares avec une grande bâtisse et des dépendances (on y élevait des chevaux) à 40 km du centre de Toulouse. A l'intérieur même de la grande maison, il y a la place pour une dizaine de parties privées (chambres ou studios), avec un rez de chaussée commun à tous : cuisine, salons, bibliothèque etc. À l'extérieur, en plus de la maison du gardien, de l'orangerie, de la piscine et sa cuisine d'été, il est possible de construire 5 ou 6 petites maisons, en bois de préférence. C'est un lieu magnifique et si chacune et chacun s'y imagine pour soi la meilleure vie possible, aucune et aucun de nous ne la conçoit fermée au monde extérieur. Bien au contraire, les anciennes écuries sont propices à l'installation d'une petite salle de ciné/théâtre assortie d'un petit bistrot, un dojo… le tout ouvert vers la place du village. Quant au parc, il est possible d'y organiser rencontres et projections parmi des arbres plus que centenaires…
Le budget total, achat + travaux de la grande maison s'élevait à 1,6 ME. Chacune et chacun des 15 participants détient des parts de la SAS COOP QUI VIVRA BÉRAT créée pour l'occasion, en fonction de son apport et le Crédit Coop a prêté 600 000 euros. Mais ce ne sera pas suffisant…
Pour parler clair, il va falloir trouver d'autres partenaires, d'autres financements… et là, vous pouvez contribuer, à divers niveaux, pour que cet endroit devienne le point de ralliement exemplaire qui hante nos rêves les plus fous…
Vous pouvez rejoindre le projet (il reste de la place) ou, quand les travaux seront finis (l'été prochain), venir profiter en échange de quelques écus, de séjours courts, de repas conviviaux, de spectacles, de stages que nous y organiserons (pas trop souvent tout de même pour ne pas trop perturber la nécessaire quiétude des habitants permanents que nous serons alors).
D'ores et déjà, vous pouvez nous aider en offrant un don de Noël à l'association A LA VIE A LA MORT en nous laissant vos coordonnées pour que nous puissions vous tenir au courant de l'évolution des choses. Vos chèques à l'ordre de : Association ALVAM (A la vie à la mort) à déposer à Utopia ou envoyer à Utopia Borderouge 59 av Maurice Bourgès-Maunoury 31200 TOULOUSE

Nota bene : Nous préparons un petit dossier plus complet et un site, où vous pourrez trouver toutes les informations et suivre pas à pas l'évolution du projet.